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8 mars 2007

Spleen et autres joyeusetés.

"Tu sais, je la trouve merveilleuse votre relation, fusionelle, exclusive, et tout et tout... Mais, fais juste gaffe à toi, parce que tu risques d'y laisser pas mal de plumes, si ça tourne mal."

Je suis pleine de ce genre de conseils, jusqu'à la nausée.

Oui, je sais. Je sais que je peux être auto-destructrice. Je sais que je m'implique toujours beaucoup. Je sais que je suis trop extrème, qu'avec moi, les choses ne sont jamais à moitié faites, bien au contraire...
Mais, cette fois çi, je sais aussi que... que je fais les bons choix. Je le sens.

Et, c'est peut être idiot, mais... je l'aime.

Alors, je voudrais juste cesser d'être à leurs yeux cette petite poupée fragile dont il faut prendre soin.

C'est loin, tout ça... Non?

Bref, pour passer dans un registre un peu plus "enlevé", Droopy se rend (sûrement) à un concert ce soir.
Je pourrais vous dire que j'en suis très heureuse pour lui, il va passer un bon moment, retrouver des amis, et bla bla bla...
Mais c'est mal me connaître, je suis bien trop possessive pour ça. Ce qui explique que quand il m'en a parlé, mon cerveau a tout naturellement enclenché sur ces sublimes jeunes filles aux débardeurs trempés de sueur qui danseront autour de lui en lançant par dessus leurs verres de bière des regards langoureux... Arf, cette image me fait tout bêtement bondir.
Lui n'a pas cherché à nier l'existence de toutes ces p*tasses en puissance, mais m'a quand même assuré entre autres qu'il n'y a "plus que moi là haut", et ce depuis bien longtemps déjà...
Alors, pourquoi ça me fait aussi mal?
Ou, de manière plus générale, pourquoi ai-je aussi peur de le perdre?...

Bref, pour me distraire un peu j'ai regardé la télé cet après-midi, ce qui est un événement assez rare pour que je le signale...
Je suis tombée sur une nouvelle (du moins, je crois...) série, sur France3. Everwood, assez mignon, le premier épisode parlait peut-être un peu trop de religion à mon goût mais bon, pas de la mauvaise manière... Je veux dire, c'était plutôt "chou" dans la bouche de cette petite fille qui venait apparemment de perdre sa maman. Mon côté réac', parfois un peu stupide je l'avoue, s'est par conséquent tenu à carreau. Et... c'était chouette, cette avalanche de bons sentiments et de personnages à qui il arrive des choses tellement tristes par rapport à mes propres tribulations ^^'. Définitivement, ces moments ont le don de me réconcilier avec l'existence (et oui, j'ai bien conscience que ce n'est pas très glorieux).

Et puis, j'ai mangé des Kinder en buvant un bon verre de jus d'orange, que demander de plus finalement?

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8 mars 2007

Puisqu'à toute chose, il y'a un commencement...

En guise de préambule :

J'ai toujours les poches pleines de choses totalement inutiles, je chantonne quasiment en toutes circonstances, du moins lorsque je suis heureuse, il m'arrive de passer des heures à contempler les fissures de mon plafond, que j'envisage de repeindre en vert tendre, mes cheveux sont bouclés, et totalement rebelles à toutes formes de coiffure un peu élaborées, j'ai dans ma vie un Droopy, qui n'est pas un garçon mais bel et bien le garçon, je suis maniaque lorsqu'il s'agit de mes livres, ou pire, de mon labello, j'adore cuisiner, ou plus modestement faire des crêpes, et je suis incapable alors de ne pas engager de batailles de farine, j'ai pour habitude de prendre des bains littéralement brûlants en écoutant mes disques préférés, jusqu'à ce que la pulpe de mes doigts soit toute ridée, je suis une boulimique de l'amour, j'en voudrais toujours plus, je suis aussi envahissante que peut l'être un chaton en mal d'affection, j'aime la photographie quand elle est belle, la littérature quand elle a un sens, le dessin parce que je n'ai pas encore trouvé autre chose pour me faire oublier, j'ai une guitare à laquelle il manque une corde, et bien sûr je ne sais pas en jouer, mais je voudrais bien apprendre le violoncelle, je me souviens quasiment toujours de mes rêves, et ils sont souvent totalement délirants, ce qui serait soit disant une preuve de mon insécurité chronique, mon pire cauchemard est récurrent et comprend un homme, ainsi qu'un gouffre dans lequel il me précipite, mon père me lisait Les Fleurs du Mal pour m'endormir quand j'avais sept ans, je suis parfois prise de panique à l'idée que je n'ai qu'une seule vie devant moi pour faire tout ce à quoi j'aspire et attraper le bonheur à pleines mains, il m'arrive parfois d'être méprisante et possessive, mais je sais aussi être douce et ouverte d'esprit, quand j'étais petite je voulais être "bibliothèque", aujourd'hui je voudrais juste être moi...

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